Jeune homme de Besançon (Le)
Un jeune homme de Besançon, (bis)
Qu’avait les poils du cul trop longs, (bis)
Se retira pour se les tondre
Dans un endroit obscur et sombre.
Comme il n’y voyait qu’à demi, (bis)
Il se coupa,
Un, deux, trois,
Le bout du vit.
Mécontent de ce qu’il avait fait,
Il prit les ciseaux qu’il tenait,
Et les jeta sur une vieille femme,
Qui aussitôt rendit l’âme.
La justice qui passait par là,
A être pendu ... le condamna.
Comme au supplice on le menait,
Et que le bourreau le tenait,
Il prit son vit à la poignée,
Et le montra à l’assemblée.
Le bourreau que cela fâcha,
Prit le couteau ... et lui coupa.
Toutes les dames de la cour,
De la ville et du faubourg,
Prirent des pierres en abondance,
Et les jetèrent avec violence,
Sur celui qui du jouvenceau,
Avait coupé le long boyau.
Mais le plus drôle de c’t’histoire là,
C’est que le bougre en réchappa.
Il n’en perdit pas une pâme,
Et s’envoya plus d’une dame,
A la barbe du capucin,
Qui l’appelait : ... "Fils de putain."